Initialement située sur la rive droite de l’Hers, la ville, blottie au XI° siècle au pied du château féodal, va jouer un rôle important lors de l’épopée cathare, puisque Ghilabert de Castres, un des plus célèbre diacre cathare, aurait été signalé à plusieurs reprises à Mirepoix et, que le site sera naturellement choisi pour accueillir un grand concile réunissant en 1206 plus de 600 hérétiques de la région. …

Simon de Montfort, s’empressera donc, au tout début de la Croisade en 1209, d’assiéger le château et de mettre à la tête d’un fief, assez conséquent, son premier et fidèle lieutenant Guy de Lévis. La famille de Lévis conservera alors le fief de Mirepoix jusqu’à la Révolution… 

 

Jusqu’à cette « terrible » inondation de juin 1289, provoquée par la rupture du barrage naturel de Puivert, qui va détruire Mirepoix et plusieurs villages dans la vallée de l’Hers.

Tout naturellement, Guy III de Lévis va décider de s’associer à ce grand mouvement d’urbanisme qui est en route dans le sud de la France, et va reconstruire la ville, selon un plan nouveau : sur le modèle des « bastides » (ou villes neuves) : une grande place centrale qui facilite les échanges, les foires, les marchés, entourée des beaux couverts en bois de chêne sous lesquels vont s’installer les échoppes, et un plan en damier avec des rues qui se coupent à angle droit. 
 

Mais, Mirepoix sera éprouvée par la Guerre de Cent Ans et le passage des « Grandes Compagnies » qui vont piller la ville. La ville sera alors fortifiée à la fin du XIV° siècle, la Porte d’Aval en est le dernier vestige…